Vivre à Nice
Préfecture des Alpes-Maritimes, Nice est également la 5ème ville de France avec 350 000 habitants. Un chiffre qui passe à 550 000 dès lors que l’on parle de la Métropole Nice-Côte d’Azur, qui englobe 51 communes.
- Urgences médicales / Samu : 15
- Police : 17
- Sapeurs pompiers : 18
- Urgences sociales /SOS sans abri : 115
- Commissariat de Police : 04 92 17 2222
- Mairie de Nice
- Préfecture des Alpes-Maritimes
- Centres des Impôts
- CAF - Caisse d'Allocations Familiales
- Caisse Primaire d'Asssurance Maladie - CPAM
- Hôpitaux de Nice : 04 92 03 7777
- Allo Mairies, collecte des déchets, encombrants...: 39 06
- Perte ou vol de cartes bancaires : 0 892 70 57 05
- Animaux Perdus ou Trouvés : 08 00 03 70 00
Entretien, dépannage
- Vitrerie (pose), vitrier
- Électricité générale (entreprise)
- Plombier
- Dépannage de serrurerie, serrurier
- Dépannage informatique
- Dépannage d'électroménager
- Chauffage (dépannage, entretien)
Médecins et spécialistes
- Médecin généraliste
- Dentiste, chirurgien dentiste
- Ophtalmologue
- Cardiologue, médecin spécialiste en cardiologie et affection cardio-vasculaire
- Psychiatre
- Radiologue (radiodiagnostic et imagerie medicale)
- Dermatologue, médecin spécialiste en dermatologie et vénéréologie
- Pédiatre
- Médecin généraliste acupuncteur
- Orl, médecin spécialiste en oto-rhino laryngologie
- Gynécologue, médecin spécialiste en gynécologie médicale et obstétrique
- Médecin généraliste homéopathe
Pharmacie et santé
- Pharmacie
- Infirmier, infirmière (cabinet, soins à domicile)
- Kiné, masseur kinésithérapeute
- Laboratoire d'analyses de biologie médicale
- Hôpital
- Opticien
- Crèche
- Services, aide à domicile
- Psychologue
Restaurant
Immobilier
Banque
Administrations et associations
Avocats et conseil juridique
Alimentation
- Supermarché et hypermarché
- Épicerie (alimentation au détail)
- Boulangerie et pâtisserie
- Boucherie et charcuterie (détail)
Services aux entreprises
Bâtiment
- Entreprise générale de bâtiment
- Entreprise de maçonnerie
- Architecte et agréé en architecture, architecte dplg
Beauté
Bricolage, fleuriste et autres commerces
Maison et jardin
Autres domaines d'activités
Hôtel et tourisme
Sports
Assurances
Fabrication et commerce de gros
Vêtements, chaussures
Service transport
Location de voiture
Meubles, articles de décoration
Education et formation
Bijouterie
Voiture et moto
Se déplacer à Nice
Nice bénéficie d’un réseau de transports en commun moderne et structuré qui facilite les déplacements dans l’ensemble de la ville et de la métropole.
Le tramway en constitue l’axe principal, avec trois lignes actuellement en service. La ligne 1, ouverte en 2007, traverse Nice du nord au nord-est en passant par l’avenue Jean-Médecin et la place Masséna. Elle comprend 22 stations, circule presque 21 heures par jour et assure une fréquence élevée d’un passage toutes les quatre minutes. La ligne 2, inaugurée en 2019, relie l’aéroport au Port Lympia en traversant le centre-ville et en assurant une correspondance avec la ligne 1. Forte de 17 stations, elle circule tous les jours sauf le 1er mai avec un intervalle moyen de sept minutes. La ligne 3, également ouverte en 2019, dessert l’ouest de la ville, notamment le stade Allianz Riviera, et rejoint le Port Lympia en 22 stations. Depuis janvier 2025, une réorganisation a introduit une ligne B reliant l’aéroport au CADAM, tandis qu’une future ligne 4 doit prolonger le réseau vers Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-Mer d’ici 2030. Le tramway niçois se distingue aussi par son environnement artistique, enrichi d’œuvres et de calligraphies de Ben.
En complément, le réseau Lignes d’Azur exploite une centaine de lignes de bus couvrant 24 communes, avec un service de nuit jusqu’à environ 1 h du matin. La mobilité douce occupe une place croissante depuis le remplacement du service Vélo Bleu en 2024 par Lime et Pony. Ces opérateurs proposent 2 000 vélos, dont 90 % électriques, répartis dans 12 communes et disponibles en libre-service 24 h/24 via application. Nice dispose par ailleurs de 63 km de pistes cyclables facilitant les trajets à vélo. Pour l’autopartage, on trouve des offres sans station comme Renault Mobility, offrant des véhicules électriques accessibles à la demande.
Le réseau ferroviaire s’organise autour de plusieurs gares, dont la gare Nice-Ville qui assure les liaisons TGV et Intercités vers de grandes villes françaises. D’autres gares, comme Nice-Saint-Roch, Nice-Saint-Augustin ou Nice-Riquier, desservent les lignes régionales, notamment la ligne du Train des Merveilles. Une nouvelle gare TGV/TER est en construction près de l’aéroport afin d’améliorer l’intermodalité.
L’aéroport Nice-Côte d’Azur, deuxième de France, se situe à huit kilomètres du centre. Il est directement relié au réseau de tramway via les lignes 2 et B, ainsi qu’à plusieurs lignes de bus. Une navette électrique gratuite circule régulièrement entre les deux terminaux.
Enfin, le port de Nice propose des liaisons maritimes régulières vers la Corse. L’ensemble du réseau Lignes d’Azur offre de nombreux titres de transport accessibles dans les stations, via l’application mobile ou dans les points de vente agréés.
Sortir à Nice
Si l’on ne doit passer qu’une seule fois à table à Nice, il faut s’arrêter à la Petite Maison. Ici, on dit que l’on va « chez Nicole ». C’est la patronne de cette cantine du Vieux-Nice, restée dans son jus, où les produits du marché et surtout le poisson sont préparés, cuisinés et servis avec amour. Un vrai bonheur. Du coup, stars locales, VIP de passage, hommes politiques, tous viennent chez Nicole comme s’ils allaient chez une amie de toujours. La Petite Maison résume bien l’esprit de la cuisine ensoleillée et populaire que la plupart des petits restos du Vieux-Nice ou des abords du port proposent.
A La Favola, c’est la cuisine italienne qui prime. Mais on retrouve la même ambiance familiale, avec des assiettes remplies à ras bord. Rebelote chez Acchiardo, où les spécialités niçoises, petits farcis, soupe au pistou…, se concoctent en cuisine et en famille depuis 1927. Ou encore au Safari, dont la terrasse ensoleillée suscite parfois une file d’attente, comme au cinéma. Sans oublier le Gesu, sur la place éponyme. Et bien sûr René Socca, pour la socca, les farcis, les pissaladières. Aux environs de la colline Cimiez, on aime aussi la Brasserie de l’Union, sa terrasse sur cour et les raviolis maison. On traîne à La Gauloise, un resto de poissons à la bonne franquette, installé à Nice depuis 1919 : ici ni chichi, ni manière, juste la pêche du jour. Et les pizzas se dégustent chez Lou Pantaïl.
Côté bistrot aussi, ça vaut le goût ! Les pans bagnat à La Gratta, un mini kiosque tout près du port, font fureur. Dans le Vieux-Nice, on s’arrête sans hésiter au Bar des oiseaux, avec des shows sur une scène dès 20 heures ; c’est ici que « Mado la niçoise » a débuté… Escale aussi à la Cave de la Tour : à midi, on sert capouns farcis, daube polenta et vins de Bellet, Villars, Saint-Paul de Vence… Sans oublier La Trappa et ses fameux tapas. Pour les glaces, c’est chez le maître-glacier Fenocchio qu’il faut aller. Avec une ribambelle de parfums, parmi lesquels chocolat-orange, réglisse, sabayon, marron, violette et même olive !
Enfin, Nice compte aussi quelques tables de prestige, dont une douzaine d’étoilées au Michelin. Normal : les producteurs sont proches, les saveurs niçoises sources d’inspiration et la mer, un vivier pour les amateurs de poissons, coquillages et crustacés. La Réserve fait partie de ces adresses privilégiées. Bâtisse 19ème, posée sur un rocher avec vue panoramique sur la grande bleue, cette table est connue, entre autre, pour ses calamars planchés, ses cannelloni et… sa bouillabaisse. Le repas devient expérience. Il laisse aussi un souvenir inoubliable.
Découvrir Nice
S’ouvrir sur l’art. Telle est la volonté de Nice. La transformation des anciens abattoirs en un tiers-lieu culturel a débuté avec l’installation du collectif d’artistes La Station et la création de nouveaux espaces culturels, permettant d’accueillir expositions, concerts, résidences et événements artistiques variés. Aujourd’hui, Le 109 réunit de nombreux acteurs majeurs de la scène culturelle niçoise et s’impose comme un lieu unique dédié à la création contemporaine, favorisant échanges, collaborations et une programmation ambitieuse.
Dans la même veine, le Musée d’art moderne et d’art contemporain (Mamac) réunit plus de 1 200 œuvres, des 20ème et 21ème siècles, qui témoignent de l’œuvre de 314 artistes. A ne pas manquer : les Bleus d’Yves Klein et la salle entièrement consacrée à Niki de Saint Phalle. A voir aussi : les œuvres de César, Arman et Ben, tous issus de « l’école de Nice ». Dans la foulée, on peut s’échapper du côté de la Villa Arson : créée en 1972, elle sert à la fois de lieu d’expo d’art contemporain, de résidence d’artistes, de médiathèque et d’école d’art. Ne pas manquer son labyrinthe en béton et galets, signé Michel Marot, et la vue panoramique une fois grimpé sur les toits-terrasses.
Autre étape culturelle inévitable à Nice : le Musée Matisse . Installé dans la Villa des Arènes, splendide bâtisse du 17ème, il offre un panorama très complet de l’œuvre du peintre, qui s’installa à Nice de 1917 jusqu’à sa mort. La collection réunit 68 peintures et gouaches, 236 dessins, 218 gravures et quelque 57 sculptures. Un vrai trésor auquel s’ajoute près de 200 objets ayant appartenu à l’artiste, ainsi qu’une incroyable céramique, baptisée La Piscine, de 8,50 m sur 2 m. Quant à pousser la porte du Musée des Beaux-Arts , c’est avant tout une occasion de découvrir les coulisses de l’ancienne villa d’une princesse russe. L’escalier de marbre laisse sans voix et le patio donne des envies de farniente et de sieste. D’autres villas méritent, elles aussi, le coup d’œil ou la visite. C’est le cas, par exemple, de la Villa Masséna, bâtiment Belle Epoque campé sur la Promenade des Anglais. Ouverte au public et transformée en musée, ses objets, peintures, décors, jardins racontent Nice du 18ème jusqu’au 20ème siècle.
Enfin, une curiosité, toujours sur la Promenade des Anglais : le Musée des Arts asiatiques, étonnement posé sur un lac artificiel. Ici, on vient admirer une subtile sélection d’œuvres des civilisations chinoise, japonaise ou encore cambodgienne. A ne pas manquer : la cérémonie du thé, à la japonaise. Des séances sont organisées pour les visiteurs chaque dimanche, sauf le premier du mois, à 15 heures.
Opéra, concerts, théâtre, cinéma… La vie culturelle niçoise a ses lieux, ses habitués, ses abonnés. Bâti au cœur du Vieux-Nice, l’Opéra s’inspire, d’un point de vue architectural, de celui de Garnier à Paris. Ici, les fans d’art lyrique et de ballets ont leur fauteuil dans une salle couleur pourpre, parée de dorures et sculptures de Raimondi. Au plafond : l’imposant Char du soleil, peint par Emmanuel Costa en 1885. Mais, à Nice, la musique s’écoute aussi dans de nombreuses églises et quelques demeures de prestige, dont le Palais Lascaris, également musée des instruments de musique anciens. Quant au temple du jazz, il s’agit de la salle Stéphane Grapelli, avenue de la Marne : elle compte 300 places et organise 25 concerts par an. Enfin, les grandes salles tels que l’Acropolis ou encore le Palais Nikaia accueillent des événements culturels, et notamment musicaux, durant toute l’année.
Côté théâtres, la ville n’en manque pas. De l’incontournable Théâtre national de Nice, décoré par la styliste Jacqueline Morabito, en passant par la Comédie ou encore le Théâtre de la Cité, on joue du classique, du contemporain comme du comique. Au Théâtre de l’Alphabet, l’un des plus anciens de la ville, les pièces de Molière, Feydeau, Guitry… sont régulièrement à l’affiche. Ville cinéphile, Nice a sa cinémathèque. Cachée dans le Palais des Congrès, elle programme de vieux films, organise des ateliers de formation, y compris pour les enfants, Jean Douchet y a son ciné-club et, l’été, des séances en plein air sont programmées au Théâtre de Verdure. Puis, en marge des cinémas d’exclusivités (Pathé, Variétés…), la ville compte plusieurs salles classées art et essai : citons le ciméma Jean-Paul Belmondo ou encore le Rialto.
Enfin, si on veut finir la nuit dans un bar ou un club, on en croise forcément un sur sa route. Car Nice vit la nuit. Du Wayne’s Bar au High Club, en passant par le Waka Bar ou le Baby Club, on peut veiller jusque tard le soir. Surtout lorsque le thermomètre grimpe, en été.
Quelques grands rendez-vous que nous avons sélectionnés pour vous
Janvier :
Concert du Nouvel An : chaque année, l’Orchestre Philharmonique de Nice donne un concert à l’Acropolis. L’entrée est libre dans la limite des places disponibles : un beau cadeau !
Février :
Carnaval de Nice : de la mi-février jusqu’au début du mois de mars, Nice vit et vibre au rythme de son carnaval. Les Niçois sont friands de cet événement. Et pour cause : de la place Masséna jusqu’au front de mer, chars colorés, cortèges décorés, acrobates, musiciens, danseurs, chanteurs, lancés de fleurs et de confettis font le bonheur des petits et des plus grands.
Mars :
Le Festin des cougourdons : Chaque année, le dimanche qui précède les Rameaux est l’occasion de fêter l’arrivée du printemps dans les jardins du monastère de Cimiez. Cette fête populaire célèbre donc les cougourdons, des courges typiquement niçoises, à grand renfort de dégustations, danses et concerts.
Mai :
La Fête des Mai : Nice fête le printemps, chaque année, tous les dimanches de mai dans le parc des Arènes de Cimiez. Au programme : dégustations de spécialités niçoises, danse folkloriques, bal , manèges et animations pour les plus jeunes.
Juin :
Festival de Musique Sacrée : chaque année, en juin, la cathédrale et les églises baroques du Vieux-Nice accueillent ce festival durant une huitaine de jours. La Maîtrise de la cathédral et l’Orchestre Philharmonique de Nice assurent les deux messes incluses durant cet événement.
Festival du livre de Nice. Durant 3 jours, auteurs, éditeurs et passionnés de livres se retrouvent sur les places Pierre Gautier et du Palais de Justice. Lectures, rencontres, débats, dédicaces rythment ce festival, ponctué par la remise du Prix Nice Baie des Anges.
Fête de la Saint Pierre et de la mer : chaque année, les Niçois fêtent la Saint Pierre, le Saint patron des pêcheurs. Messe chantée en l’église de Gesu, procession jusqu’à la plage des Ponchettes et crémation d’un pointu en l’honneur de Saint Pierre.
Juillet-Août :
Nice Jazz Fest' : durant 4 jours, musiciens et chanteurs de jazz se produisent place Masséna et au Théâtre de Verdure.
Les concerts du cloître de Cimiez (Nice Classic Live) : de la mi-juillet jusqu’à la mi-août, une pléiade de concerts de musique classique sont donnés dans le monastère franciscain. Mais aussi au conservatoire de Nice ou autres sites classés –et souvent en plein air- de l’arrière-pays
Septembre :
La Fiera de San Bertoumieu (Foire de la Saint Barthélémy). Le dernier samedi de septembre, un marché d’artisans locaux s’installe place du Palais de Justice, avec buffet niçois dès 11 heures du matin. Animations, promenades à poney et en calèche sont également organisées place Pierre Gautier.
Octobre :
Un festival c’est trop court ! Durant une semaine, ce festival met le court métrage à l’honneur. Avec le meilleur de la jeune création européenne. Les projections, rencontres et débats ont lieu dans plusieurs cinémas de la ville, mais aussi au Théâtre Lino Ventura, au Musée d’art moderne et d’art contemporain, ou encore à la Bibliothèque Louis Nucéra.
Novembre :
C’est pas classique. Deux semaines de concerts gratuits à travers tout le département des Alpes-Maritimes. Au programme : du classique, des chœurs, des chorales, beaucoup d’inédit aussi et de l’inattendu.
Décembre :
Village de Noël. La place Masséna revêt sa tenue d’hiver : forêt de sapins enneigés, patinoire, grande roue et chalets d’artisans sont installés durant toute la période des fêtes de fin d’année.
Se faire plaisir à Nice
Faire du shopping à Nice, c'est naviguer entre grandes enseignes incontournables et petites boutiques pleines de caractère, celles qu'on se recommande entre initiés.
L'avenue Jean-Médecin : l'artère shopping incontournable. Le centre commercial Nice Etoile concentre plus de 100 boutiques et restaurants sur plusieurs niveaux, aux côtés des Galeries Lafayette, de la Fnac, H&M et Zara. C'est le point de départ idéal pour une journée shopping dans le cœur battant de la ville. Pour les enseignes de luxe – Chanel, Armani, Hermès – direction les rues de Verdun et de Paradis, ainsi que la Promenade des Anglais, où le shopping rime avec élégance et raffinement.
C'est dans le Vieux-Nice, aux abords du port ou du côté de la colline de Cimiez que se cachent les boutiques les plus personnelles, celles qui donnent son âme au shopping niçois. Au Palais d'osier, commerce rare qui existe depuis des générations dans le Vieux-Nice, on trouve cannage, rempaillage et une multitude de véritables paniers d'osier. Du cabas pour le marché au panier pour la plage, tout y est fait main avec ce savoir-faire qui se perd.
Chez Bel Oeil Interior Design, ce showroom expose mobilier, luminaires et objets de designers. À la recherche du fauteuil Egg d'Arne Jacobsen ? C'est ici qu'on le trouve. Pour les créations contemporaines, rendez-vous chez Smarin. La designer Stéphanie Marin s'inspire notamment des galets de la plage niçoise pour créer poufs, coussins et tables à la fois poétiques et pratiques. Depuis quelques années, elle édite aussi des créations signées Sebastian Bergne et Marco Ferreri.
Le shopping à Nice passe aussi (et surtout !) par le remplissage du panier de bonnes choses à déguster. Les boutiques dédiées aux métiers de bouche ne manquent pas dans la ville. À La Ferme fromagère, les fromages à la coupe font fondre les amateurs. Juste à côté, on craque à la charcuterie Pons : pancetta, chorizo, jambons, saucissons... tout est fait maison et d'une qualité irréprochable.
Pour les pâtes, plusieurs adresses d'exception perpétuent la tradition niçoise : la Maison Agnoletti, fondée en 1958 par Bruno Agnoletti et son épouse Emilienne, est l'une des plus emblématiques fabriques locales de pâtes fraîches. Raviolis, gnocchis, tagliatelles... tout est préparé de manière artisanale. La Maison Barale, fondée en 1892 par Matteo Barale, perpétue son savoir ancestral dans la tradition familiale depuis quatre générations. Leurs raviolis traditionnels niçois à la daube sont légendaires. La Clé aux Pâtes, pionnier dans la fabrication de pâtes fraîches et de raviolis depuis 1932, propose des spécialités inspirées de la cuisine niçoise dans le Vieux-Nice.
Enfin, l’huile d’olive de Nice AOP mérite d’être découverte. Et ce d’autant que la zone AOP s’étend sur 99 communes du pays grassois jusqu’au pays mentonnais. En acheter peut donc être l’occasion d’aller à la rencontre des producteurs et prendre le temps de déguster différents crus, comme pour le vin. Plus amusant et plus instructif aussi que de pousser la porte d’une simple boutique du centre de Nice.
Flaner à Nice
Nice invite naturellement à la flânerie : on se perd dans les ruelles du Vieux-Nice, on longe le port, on marche sur les sentiers qui dominent la mer ou l’on s’offre un bain de soleil sur la plage, sans regarder l’heure. Entre un marché, une brocante ou un apéro en terrasse, la ville incite à déconnecter, lunettes de soleil sur le nez et les pieds encore couverts de sable.
Ville verte, Nice dispose de près de 300 hectares de parcs et jardins. À Cimiez, les oliviers centenaires bordent les pelouses du parc des arènes, parfaites pour une pause à l’ombre. On aime aussi le parc Vigier près du port, dense et ouvert sur la mer, ou le parc du Château, véritable refuge de fraîcheur avec sa cascade, ses sous-bois et sa vue imprenable sur la ville et la baie. Dans le parc Chambrun, l’ancien kiosque à musique surnommé le « temple de l’amour » ajoute une touche romantique. Plus haut, le jardin botanique, labellisé « jardin remarquable », rassemble plus de 3 000 espèces sur trois hectares en pente, tandis que la Coulée verte déploie ses 12 hectares de verdure, du Théâtre de Nice à la Promenade des Anglais. À l’ouest, le parc Phoenix offre une escapade tropicale grâce à sa serre géante, l’une des plus grandes d’Europe. Il suffit ensuite de quelques minutes de route pour changer complètement de décor : l’arrière-pays, les paysages du parc naturel de la Grande-Corniche et les panoramas qui ont inspiré tant de peintres.
On rejoint facilement les collines niçoises et le château de Crémat, producteur historique des vins de Bellet, ou le Fort du Mont-Alban, perché face à la Méditerranée. Plus loin, Villefranche, Saint-Jean-Cap-Ferrat et Beaulieu dévoilent chacun un trésor : la chapelle redécorée par Cocteau, la villa Ephrussi de Rothschild et ses jardins somptueux, ou la villa Kérylos, hommage fascinant à la Grèce antique. Une promenade dans ces lieux suspend le temps, avant un détour par la brocante dominicale de Villefranche ou une pause à la Baleine Joyeuse, face à la citadelle.
Quitter Nice, c’est aussi rejoindre Monaco en quelques minutes, que ce soit en train, en voiture ou même en hélicoptère pour admirer la baie depuis le ciel. Vers l’est, l’Italie est toute proche : Vintimille et son marché du vendredi attirent les chasseurs de bonnes affaires, et Portofino se rejoint en deux heures de route. Vers l’ouest, Antibes et Juan-les-Pins vivent au rythme du jazz en juillet, tandis que Cannes affiche ses plages, ses boutiques et l’effervescence du festival du cinéma. Et l’hiver venu, les stations du Mercantour ne sont qu’à une heure de route : certains passent des tongs aux après-ski dans la même journée, glissant entre mer et montagne avec une facilité déconcertante.
