Lyon

: ville de lumières !

Lyon, c’est d’abord une image. Celle d’une ville qui brille, scintille, lors de sa célèbre Fête des Lumières. Des lumières que l’on retrouve sur les vastes places ornées de fontaines, de statues, qui jalonnent la Presqu’île : place des Terreaux, des Célestins, des Jacobins, Bellecour, Carnot… Lyon est belle, élégante, source d’inspiration. Louis Lumière y a réalisé son premier film, Sortie d’usine, en 1895. Benjamin Biolay en a fait une chanson, Lyon Presqu’île… Capitale des Gaules, ville marchande, cité ouvrière, place forte de la Résistance… Lyon c’est aussi une histoire : ses quartiers en témoignent, avec la colline de Fourvière; le style Renaissance des quartiers Saint-Georges, Saint-Jean et Saint-Paul ; la colline de la Croix-Rousse, où les anciens ateliers de canuts du quartier de la soie se sont transformés en lofts ; les traboules, chères aux Résistants, qui aujourd’hui se visitent avec des guides, les Lyonnais utilisent volontiers le verbe « trabouler » lorsqu’ils empruntent ces drôles de passages. Lyon, la dynamique : le Grand Lyon est ainsi le deuxième site universitaire de France, après l’Ile de France. Lyon, la gourmande aussi, avec ses bouchons et sa quinzaine de tables étoilées. Lyon, la cultivée : Maison de la danse, Institut Lumière… ça vibre, ça grouille, ça innove.Enfin, Lyon, la moderne, voire la futuriste,avec le vaste projet urbain Lyon Confluence.

Vivre à Lyon

Lyon compte 479 800 habitants et 9 arrondissements. C’est la 3ème ville et la 2ème agglomération de France. On recense, en effet, près de 1,3 million d’habitants dans les 58 communes du Grand Lyon, qui accueille 6 millions de visiteurs par an.
Les appels d'urgence
  • Urgences médicales / Samu : 15
  • Police: 17
  • Sapeurs pompiers: 18
  • Urgences sociales /SOS sans abri: 115
  • Eau en dehors des heures ouvrées (Veolia): 0 810 000 777
  • EDF dépannage (électricité) :: 0 810 333 069
  • GDF dépannage (gaz de ville) :: 0 810 60 20 20
  • Centre anti poison de Lyon: 04 72 11 69 11
  • Hôpital de la Croix-Rousse : accueil urgences: 04 72 07 10 46
  • Urgences ophtalmologiques Hôpital Edouard Herriot : 04 72 11 62 33
  • Urgences gynécologiques et obstétricales: 04 27 85 55 31
  • Urgences cardiaques 24h/24 Hôpital Louis Pradel: 04 72 35 78 62
  • Maisons médicales de garde : 04 72 33 00 33
Les Institutions

Santé

Numéros Utiles
  • Perte ou vol de cartes bancaires: 0 892 70 57 05
  • AVF Lyon-Rhône : nouveaux arrivants: 04 78 42 50 03
  • Interflora: 04 81 68 07 00
  • Allo Ciné: 08 99 23 50 94
  • Météo France: 08 99 71 02 99

Entretien, dépannage


Médecins et spécialistes


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Vêtements, chaussures


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Se déplacer à Lyon

Sans voiture à Lyon ? Qu’à cela ne tienne. La ville propose une large palette de transports en commun. Bus, trolleybus, métro, funiculaire, tramway, vélo : tout existe ! On recense, en effet, 120 lignes de bus, et trolleybus, 4 lignes de métro (de A à D), 2 lignes de funiculaire (pour Fourvière et Saint-Just) et 4 lignes de tram (de T1 à T4). Tout aussi écolo : le Cyclopolitain. Ce drôle de 3 roues, à assistance électrique, est conduit par un chauffeur et peut transporter une ou deux personnes partout dans Lyon. Plus insolite : le gyropode Segway, véhicule 100% électrique, offre la possibilité de découvrir Lyon à sa guise, juste en maniant le guidon de cet engin silencieux, facile à manier, idéal pour bouger sans se fatiguer. Quant à Autolib’, ce dispositif permet de profiter d’une voiture à tout moment. Il suffit de la réserver et de la récupérer dans l’une des 34 stations installées à Lyon et Villeurbanne. Lyon compte également 5 gares : la Part-Dieu, principale gare TGV et grandes lignes ; Perrache pour la desserte régionale, mais aussi certains TGV et grandes lignes ; Saint-Paul pour la desserte locale ; Jean-Macé pour la desserte régionale ; et Saint-Exupéry pour l’interconnexion avec l’aéroport. Un aéroport situé à 25 kilomètres à l’Est de la ville. Pour s’y rendre, des liaisons Rhônexpress existent avec le centre de Lyon (toutes les 15 minutes) : il faut compter environ une demi-heure de trajet. Sachez encore qu’il existe une vingtaine de parcs relais, soit 6 500 places de parking, à travers l’agglomération lyonnaise, pour garer sa voiture en vue de poursuivre son trajet en transport en commun. Ces parcs relais se situent notamment aux terminus des bus, métros et tramways. Ils sont ouverts de 4h30 jusqu’à 1 heure du matin. Et puis, pour la beauté du bâtiment, n’hésitez pas à garer votre véhicule au parking des Célestins, sous la place éponyme : imaginé par l’artiste Daniel Buren et le duo d’architectes Jean-Michel Wilmotte-Michel Targe, cet ouvrage a reçu le trophée 1996 de l’European Parking Association, pour la rénovation de parc de stationnement la plus remarquable en Europe.

Découvrir Lyon

 

Le soir, Lyon s’anime, s’illumine. D’ailleurs se promener la nuit, avant ou après le dîner, est un rituel chez les flâneurs. Et pour cause : la ville est pionnière, pour ne pas dire visionnaire dans le domaine de l’éclairage urbain. Avec pas moins de 250 sites éclairés, comme s’ils revêtaient leurs plus beaux atours à la nuit tombée. En marge de la balade nocturne, Lyon offre une pléiade de possibilités pour rompre avec le train-train quotidien. Théâtre, concerts, danse, cinéma… le tout rythmé par des escales dans des bistrots, restos, bouchons qui font l’âme du Vieux-Lyon, de la Presqu’île ou de l’ambiance village du quartier Croix-Rousse. Parmi les scènes lyonnaises incontournables, citons le Théâtre des Célestins (métro Bellecour), qui met l’art dramatique à l’affiche depuis plus de 2… siècles !

Quant au Théâtre national populaire, dirigé de 1951 à 1963 par Jean Vilar, situé au cœur de Villeurbanne, il fait la part belle aux pièces du répertoire et aux créations contemporaines, aux spectacles nationaux et internationaux. A découvrir aussi le Théâtre des Clochards célestes, sur les pentes de la Croix-Rousse, qui reçoit les compagnies émergentes de la région Rhône-Alpes. Côté concerts, les Lyonnais scrutent avec intérêt la programmation du Transbordeur (à Villeurbanne), salle de spectacles autrefois usine destinée au traitement des eaux.

Même scénario pour la Halle Tony Garnier, dans le 7ème arrondissement, qui a accueilli l’Exposition Internationale de 1914, année de sa construction. A tester aussi, les concerts donnés au Ninkasi Kafé, qui mettent à l’honneur les artistes locaux. Toute proche, le Ninkasi Kao, salle de spectacle de 600 places, organise une quinzaine de concerts par mois : rock, pop, world, variété… il y en a pour tous les goûts. Et pour les amateurs de classique : l’Auditorium de l’Orchestre national de Lyon : programme des concerts symphoniques, récitals de musique de chambre, concerts de jazz et autres ciné-concerts. Un régal. Lyon et la danse, c’est aussi toute une histoire. Entre la Biennale internationale (les années paires), la Maison de la danse, première du genre en France et, bien sûr, l’Opéra de Lyon, revu et corrigé par l’architecte Jean Nouvel en 1993, la ville s’est positionnée telle une avant-gardiste dans ce domaine artistique.

Parallèlement, dans la ville chère aux frères Lumière, difficile d’échapper au 7ème art. Des salles panoramiques, avec films en première exclusivité (UGC, Pathé…), aux petits cinés classés art et essai (Ciné Duchère, Ciné Saint-Denis, Le Comoedia…), Lyon offre une palette de programmes. L’été, le Transbordeur propose même un drive-in : des films en plein air à voir depuis sa voiture… comme dans American graffiti ! Enfin, une pléiade de bistrots-restos lyonnais permettent soit de démarrer la soirée, soit de la poursuivre jusqu’au bout de la nuit. Parmi les plus originaux et les plus culturels d’entre eux, citons L’Antre autre : ce bistrot pas comme les autres mêle cuisine maison (croque-monsieur, tapas, soupes…), débats (émissions de radio en direct…), rencontres (café de l’emploi…), ateliers (avec un écrivain public…) ou spectacles (slam…).


Ville d’art et d’histoire, Lyon compte de nombreux musées de grande renommée. A commencer par le musée des Beaux-Arts, place des Terreaux (1er). Au cœur historique de la ville, dans une ancienne abbaye royale du 17ème, il s’articule autour de 5 départements (Antiquités, Objets d’art et sculptures, Médailler, Sculptures des 19ème et 20ème, Peinture) et 70 salles, réparties sur plus de 7 000 m2. Autrement dit : on prend son temps pour visiter, déambuler, admirer les œuvres exposées. A ne pas manquer non plus : le jardin du musée (1 200 m2), très prisé par les étudiants des Beaux-Arts. Autre escale inévitable à Lyon : le musée d’Art contemporain, à la Cité Internationale, voisine du parc de la Tête d’Or. Imaginé par Renzo Piano, ce musée créé en 1995 offre la possibilité de monter et démonter les murs, selon la volonté de l’artiste qui fait l’objet de l’expo temporaire du moment. Si bien qu’à chaque événement, le parcours diffère et surprend le visiteur. Etonnant.

Puis, au fil de sa découverte de Lyon, il faut prendre le temps de pousser la porte des musées Gadagne, au cœur du Vieux-Lyon : cet ensemble, installé dans un édifice Renaissance, abrite le musée d’histoire de Lyon et celui des marionnettes du monde. Ce-dernier détient une collection de plus de 2 000 marionnettes en provenance de tous les pays du monde, assorties de plus d’un millier de décors, costumes et accessoires. Rue de la Poulaillerie (2ème), c’est le musée de l’Imprimerie qui vous attend. Rue Cléberg (5ème), le musée gallo-romain de Fourvière. Sans oublier les musées des Tissus et des Arts Décoratifs ou encore le Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation.

Tout aussi instructif sur la ville : la Maison de la Confluence. Cet espace d’information présente le projet urbain lyonnais pour les années à venir. Maquettes, film et journal permettent de mieux comprendre ce que les architectes et urbanistes préparent ou projettent pour demain. Quant à la Maison Brunet, du nom de son architecte, dite aussi « Maison aux 365 fenêtres », même si elle ne se visite pas, elle témoigne d’une curiosité architecturale lyonnaise : construite à l’orée du 19ème, ses 365 fenêtres correspondent aux jours de l’année, les 4 portes d’entrées aux saisons, les 2 fois 6 étages aux mois et les 52 appartements aux semaines. Enfin, les fans d’images, de 7ème art et d’histoire vont être comblés à l’Institut Lumière. Installé dans la villa de la famille Lumière, le musée conte et raconte la naissance du cinématographe et des premières photos couleur. Fascinant. Puis, rendez-vous dans le Hangar du premier Film : ultime vestige des usines Lumière, il a été rénové en immense salle de projection. Au programme : grands classiques et raretés, mais aussi débats et rencontres. Du sur mesure pour tous les cinéphiles. Puis, on peut enchaîner avec la découverte du musée Miniature et cinéma, dans le Vieux-Lyon: ici, coup de projecteur sur l’art des effets spéciaux et la magie de la miniature.


Les grands rendez-vous :
Janvier
: Sirha / www.sirha.com C’est le rendez-vous mondial des professionnels de la restauration et de l’hôtellerie. Pendant 5 jours, Eurexpo Lyon devient le centre de toutes les innovations en terme de cuisine, boisson, art de recevoir. On recense 3 000 exposants venus du monde entier et près de 190 000 visiteurs. Unique en France.
Février
: Mirage Festival / www.miragefestival.com Mi-février, pendant 5 jours, cet événement met en avant des expériences numériques et audiovisuelles. Artistes nationaux et internationaux présentent un panorama de la création de demain, avec des installations, performances et soirées dans différents clubs et galeries de la ville.
Mars
: -Biennales Musiques en scène / www.bmes-lyon.fr Chaque année paire, ce festival de musique contemporaine et expérimentale investit de nombreuses salles de spectacle de Lyon et ses environs. Au programme : concerts, spectacles, installations. Durant 3 semaines. -Carnaval Saint-Georges : chaque année, durant toute une journée, écoles, artisans, commerçants et habitants du quartier Saint-Georges participent à ce joyeux carnaval, initié par l’association Les Dragons de Saint-Georges. -Festival Quais du polar / www.quaisdupolar.com Lyon devient la ville du polar, chaque année, pendant 4 jours (fin mars). Rencontres avec les stars du roman noir, dédicaces et débats sont organisés au Palais du Commerce, à la Chapelle de la Trinité ou encore dans le grand salon de l’Hôtel de ville. -Foire internationale de Lyon / www.foiredelyon.com Durant 11 jours, cette foire réunit des centaines d’exposants de tous horizons et accueille quelque 250 000 visiteurs. Le tout à Eurexpo.
Avril
: -Marché de la mode vintage / www.marchemodevintage.com Pendant 2 jours, la Halle Tony Garnier vit à l’heure des années 1950 à 1980, avec 8 000 m2 d’expo et 25 000 visiteurs. -Rallye Lyon-Charbonnières : c’est l’un des plus anciens rallyes automobile de France. Il a lieu chaque année durant 3 jours, mi-avril. Manche du Championnat de France, le parcours flirte avec les 700 kilomètres et comporte une douzaine d’épreuves spéciales de quelque 200 kilomètres.
Mai
: Les Nuits sonores / www.nuits-sonores.com Lyon fête la musique électronique durant 5 jours et 5 nuits, dans différents lieux de concerts de la ville.
Juin
: -Festival Les Intranquilles : lectures, cirque, théâtre, danse, rencontres et débats, de la mi-juin au début du mois de juillet, aux Subsistances. -Festival Les Invités de Villeurbanne / invites.villeurbanne.fr Pendant 4 jours, arts de la rue et musique sont à l’honneur de ce festival entièrement gratuit. -Les Nuits de Fourvière / www.nuitsdefourviere.com Théâtre, musiques, opéra, danse : toutes les disciplines investissent les théâtres antiques de la fin juin jusqu’à la fin juillet.
Juillet-Août
: Tout l’monde dehors ! / www.tlmd.lyon.fr/tlmd De juillet au début du mois de septembre, théâtre, danse, cinéma, concerts font vibrer tout Lyon. Chaque année, quelque 250 manifestations sont ainsi organisées. Elles sont gratuites et pour tous les publics.
Septembre
: -Lyon Free VTT / www.lyonfreevtt.com Durant 2 jours, les amateurs de VTT sillonnent la ville. C’est la plus grande course urbaine de VTT en France. Avec 3 boucles de 25 à 58 kilomètres, concentrées au centre-ville, afin de redécouvrir les plus beaux sites lyonnais. Avec 2 collines, un fort dénivelé, des ruelles pavées, des escaliers et même des traboules à franchir. Très sportif ! -Biennale internationale de la danse / www.biennaledeladanse.com Chaque année paire et durant 3 semaines, Lyon vit à l’heure de la danse. Avec un étonnant défilé des Terreaux jusqu’à Bellecour, qui met en scène des dizaines de troupes de danseurs : 300 000 spectateurs y assistent. -Biennale d’art contemporain / www.biennaledelyon.com Chaque année impaire, de septembre à janvier, l’art contemporain envahit la capitale des Gaules. Expos, performances, happenings : artistes, galéristes, amateurs et collectionneurs ne ratent pas ce rendez-vous.
Octobre
: Festival Lumière / www.festival-lumiere.org Mi-octobre, durant 1 semaine, ce festival décrypte et décode l’histoire du cinéma. Avec des hommages, rétrospectives, rencontres et débats. Dans tous les cinémas de la ville, mais aussi à la Halle Tony Garnier ou encore au Centre de congrès.
Novembre-Décembre
: -Fête des Lumières / www.fetedeslumieres.lyon.fr Début décembre et pendant 4 jours, des illuminations spectaculaires s’emparent de la ville. Lyon revêt alors ses plus beaux atours : une centaine d’installations attirent quelque 3,5 millions de curieux. -Festival de musique baroque du vieux-Lyon : durant le mois de décembre, une série de concerts sont organisés dans les lieux emblématiques de la ville –cathédrale Saint-Jean, chapelle de la Trinité, Auditorium…-.

Se faire plaisir à Lyon

 

Faire du shopping à Lyon, c’est passer, à un moment ou à un autre, par le centre commercial de la Part-Dieu, à deux pas de la tour du Crédit Lyonnais, dite aussi « tour en stylo bille », à cause de sa forme. Véritable caverne d’Ali Baba, le centre commercial compte 267 enseignes (BHV, Galeries LaFayette, Gap, Fnac, Mango, Décathlon, Pylones…), un hyper (Carrefour) et un supermarché (Monoprix), un cinéma UGC et de nombreuses adresses pour déjeuner (Angelina, Hippopotamus, McDonald’s…), faire une pause (Brioche dorée, Au petit creux…), prendre un café (Columbus café, Expresso…). Mais Lyon, c’est aussi une ville ouverte sur la création, les nouveaux talents.

Fini l’image de Lyon l’austère, la traditionnelle, l’étriquée. Pour en être convaincu, il suffit de se balader du coté du Village des créateurs (quartier de la Croix-Rousse), où les jeunes pousses lyonnaises de la mode et du design ont carte blanche pour ouvrir une boutique pendant la période de lancement de leur activité. Quant au « carré d’or » lyonnais, situé entre Bellecour et Cordeliers, c’est le QG des « fashionistas » : elles se retrouvent, entre autre, au Village Market, où vêtements pour elle, pour lui, bijoux, éditons limitées d’objets en vogue, high tech et librairie branchée cohabitent dans un concept store où il est bon d’être vu.

Du côté de la rue Saint-Jean (5ème), quelques boutiques à ne pas manquer, comme le Bois debout, pour amateurs et collectionneurs de gravures anciennes, dessins, estampes japonaises. Boul’Dingue, qui mêle vinyles vintage, CD, vidéos, BD, raretés… Une malle aux trésors de laquelle on ne ressort pas les mains vides. Et la boutique Soierie Saint-Georges décline la soie en foulards, carrés, écharpes, cravates… Un lieu où l’on a soigneusement conservé l’atelier de tissage à bras du 19ème, toujours en activité.


Mais Lyon se veut également ville gourmande, pour gourmets avertis. Et, là, tout commence dans les Halles Paul Bocuse. Une soixantaine de commerçants, bouchons et restaurants y ont élu domicile. Et on n’hésite pas : on fait la queue chez la Mère Richard pour son Saint-Marcellin. On se laisse tenter chez Rolle par ses saumons venus d’Ecosse ou de Norvège. On s’offre une volaille de Bresse ou de la viande charolaise chez Trolliet. Des quenelles, chez Giraudet. Et on ramène sa baguette du Boulanger de l’île Barbe. Du côté de la Presqu’île aussi, on trouve de quoi remplir son panier : les saucissons s’achètent à la charcuterie Bonnard (rue Grenette) et les chocolats chez Weiss (rue de Brest).

Quant aux macarons, ils sont dans la boutique de Pierre Hermé, installée dans les Galeries LaFayette de la Part-Dieu. Journée bien remplie, bras chargés et panier qui déborde : c’est le moment de s’offrir une pause. Par exemple au hammam He-Mal. Inspiré des hammams traditionnels, on peut s’étendre et se détendre le temps d’un sauna à l’eucalyptus, gommage corporel au savon noir ou autre massage relaxant à l’huile de jasmin. On en ressort léger et en pleine forme.

Liens utiles
 

Sortir à Lyon

 

 

 

A Lyon, on a toujours aimé passer à table. Par plaisir, mais aussi par goût du partage, de l’échange, de l’ouverture vers les autres. Et ce, depuis l’époque romaine. Au 20ème siècle, c’est la Mère Brasier qui a remis Lyon dans le peloton de tête des villes gourmandes françaises. Et pour cause : la cuisinière est devenue la première femme à recevoir deux fois 3 macarons au guide Michelin. C’était en 1933. Ensuite, Paul Bocuse est passé par là. Résultat : aujourd’hui, la région Rhône-Alpes est la plus étoilée de France. Avec des talents tels que Philippe Gauvreau ( Pavillon de La Rotonde, à la Tour de Salvagny), Guy Lassausaie (à Chasselay) ou encore Christian Têtedoie. Mais là, nous sommes dans le gratin du bottin.

Pour déjeuner ou dîner à des prix plus abordables, Lyon a ses bouchons et leurs plats canailles. Pour faire ripaille partout dans la ville. Petit FloreTrois Maries, la Meunière ou le Café des Fédérations, chaque quartier a ses adresses, ses figures en cuisine, ses atmosphères bruyantes et festives en salle. A l’instar de la célèbre brasserie des Brotteaux : une institution à Lyon depuis 1913. Déco Art Nouveau, chaise de bistrot, nappes blanches, carte fidèle à l’esprit brasserie, suprême de volaille, Saint Jacques, boudin noir, tartare de bœuf, Paris Brest… : tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment.


La ville compte aussi bon nombre de bars à vins, pour l’apéro ou l’après-spectacle, avec un bon cru de charcuteries couleurs locales pour mieux trinquer et s’attarder entre amis. Ajoutons à cela des bars à tapas, tel que le Sol Café. Des adresses inspirées par la bistronomie. Des brasseries, à l’instar de celles que Paul Bocuse a déclinées selon les points cardinaux : brasserie Le Nord, Le Sud, L’Est et L’Ouest.
Enfin, Lyon compte quelques adresses bobo-branchées et autres cantines chic. Comme la Limonade de Marinette : un « bistrot-casse-croûte », où l’on déjeune et dîne sur des tables en formica, au milieu de pubs vintage. Chez Thibault, où le brunch dominical est une réussite. Le café J’Adore, « salon de café, thé et chocolat » avec des douceurs sucrées ou salées pour accompagner son breuvage. Ou encore l’étonnant Café Gadagne, perché au 4ème étage des musées Gadagne, au milieu de jardins suspendus : ici, on est ailleurs.

Flaner à Lyon

 

Ville verte, Lyon recense de nombreux parcs et jardins pour les promeneurs en quête de nature. Ainsi le parc de la Tête d’Or (dans le 6ème arrondissement), d’une superficie de 105 hectares, est-il le plus grand parc de France à se trouver dans le centre d’une ville. On y va pour le lac –sur lequel on peut canoter-, les arbres centenaires, l’espace zoologique et botanique, sans oublier la roseraie. La légende dit qu’un trésor, dont la pièce principale serait une tête de Christ en or, serait enfoui quelque part dans le parc. A méditer, le temps d’une balade dans les allées, un pique-nique sur la pelouse ou une pause dans l’une des deux buvettes du parc.

La colline de Fourvière vaut également le détour. C’est au sommet qu’est implantée la basilique et la statue de la Vierge. On part du Vieux-Lyon, puis on grimpe, l’escalier compte 237 marches. Sans se presser, pour ne pas s’essouffler et profiter des bâtisses des 16ème et 17ème siècles qui jalonnent l’ascension. Une fois arrivé, on prend le temps de découvrir les jardins du Rosaire et le parc des Hauteurs, réalisé par l’architecte paysagiste Michel Corajoud : on lui doit aussi le parc de Gerland. C’est un site unique pour prendre du recul sur la ville. Voisin de la place de Fourvière, ses passerelles des Quatre Vents offrent également une vue panoramique sur la Saône et la Croix-Rousse.


Parmi les autres espaces verts qui méritent une escale, citons le parc du Confluent, le parc de la Cerisaie, le jardin des Plantes, le plus ancien jardin de la ville, ou encore le parc de la Belle Allemande. Ce-dernier, aménagé dans une clairière, offre deux longues terrasses qui suivent le tracé de la Saône. Attention : il ne se visite que sur rendez-vous. Puis, un peu plus loin, sur les communes de Charbonnières-les-Bains, Marcy l’Etoile et la Tour de Salvagny, on se laisse tenter par une promenade dans le domaine de Lacroix Laval. Prairies, forêts, jardin à la française et parc à l’anglaise : on prend son temps, on respire, on se promène, sans regarder sa montre ni répondre à son… portable !

Flâner à Lyon, c’est aussi longer les berges du Rhône, à pied ou à vélo. De Bellecour au pont de l’Université, en passant par le parc de la Tête d’Or. Sans forcer sur le pédalier, pour profiter de toutes les vues sur la ville, avant de s’offrir une pause place des Célestins. Tout aussi détendant : une échappée en bateau. Navig’Inter propose des balades sur l’eau vers le confluent –de la Saône jusqu’aux quais du Rhône- ou vers l’île Barbe, située au milieu de la Saône dans le 9ème arrondissement. Là, on fait escale : pour voir l’église romane et, pourquoi pas, s’offrir un repas de rêve à l’Auberge de l’île, une table auréolée de 2 macarons au guide Michelin.

Si l’on est prêt à rouler entre 30 et 50 kilomètres, les environs de Lyon cachent bien des trésors. Des curiosités aussi. Tel que Romanèche-Thorins, où le Hameau Duboeuf invite à un voyage ludique et pédagogique dans l’univers de la vigne et du vin : hameau du vin, jardin en Beaujolais, centre de vinification… on suit tout un parcours qui en dit long sur le précieux breuvage. Dans la même veine, on peut poursuivre jusqu’à Villefranche sur Saône, capitale du Beaujolais, pour découvrir ses cours et maison Renaissance : sublime. Tout aussi séduisant : Saint-Romain-en-Gal pour son site archéologique et son musée gallo-romain. Le petit bourg médiéval de Pérouges ou encore Oingt, perché au-dessus des vignes du Beaujolais et classé –tout comme Pérouges- parmi « les plus beaux villages de France ». Quant aux Monts d’Or, le massif culmine au mont Verdun (à 625 mètres) : ici, on vient pour respirer, trouver le calme, marcher. Le mont Cindre (à 469 mètres) est le plus proche de Lyon : il a donc la préférence des citadins le week-end. A recommander, cette fois, aux amateurs d’ornithologie : le Parc des Oiseaux de Villars les Dombes et ses 400 espèces différentes, venues du monde entier. Tout aussi bucolique : emprunter la Via Rhôna à bicyclette. Cette piste cyclable géante reliera, d’ici à 2014, la frontière suisse à la Camargue. Pour l’heure, 225 kilomètres de cette voie verte sont déjà praticables, notamment des paysages viticoles savoyards jusqu’aux berges lyonnaises.
Plus urbain : la Cité des étoiles, à Givors. Réalisée par l’architecte Jean Renaudie et l’agence ETRA, dans les années 1970, cette cité s’inspire des villes anciennes, de leur imbrication de fonctions et de cheminements, en vue de favoriser les relations entre les habitants. La cité est ainsi pourvue de 207 logements HLM, avec terrasses, jardins, médiathèque, théâtre, crèche, commissariat de police et commerces. Une ville dans la ville, en quelque sorte. En tout cas un modèle d’architecture urbaine qui a le mérite de susciter la réflexion.
Quant à la ville de Saint-Etienne, à moins d’une heure de route –ou de train- de Lyon, elle vaut le détour. Pour son musée d’Art et d’Industrie, son musée de la Mine et son prestigieux musée d’Art moderne, riche de quelque 19 000 œuvres signées Monet, Picasso, Léger… A ne pas manquer non plus : la Cité du design, pour ses expos et sa biennale internationale. Enfin, Lyon n’est qu’à 1h40 de Marseille, ses calanques et la grande bleue. Et à moins de deux heures de route des Alpes et ses pistes de ski. Idéal pour quitter Lyon le temps d’un week-end ou de quelques vacances.

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